Sondage : un Français sur deux rêve d' entreprendre, pour plus de liberté et de sens
Voilà un sondage réalisé par Selvitys * qui montre que la moitié des Français rêve d’entrepreneuriat pour donner du sens à leur vie, pour plus de liberté … et ils mettent commerce et artisanat en tête des secteurs visés... mais, pas fous, ils ne sont plus que 13 % à l’envisager sérieusement refroidis par les lourdeurs administratives ou le risque financier
C’est l’IAD, acteur du secteur immobilier, qui a commandité ce sondage pour essayer de détecter ces Français prêts à devenir leurs propre patron, à la tête, pourquoi pas, d’une agence immobilière. Parmi ceux qui veulent se lancer c’est toutefois le commerce (27 %) et l’artisanat (qui 17 %) qui les attirent le plus… l’immobilier atteignant tout de même les 10 % .
Le sondeur Selvitys a interrogé 2000 français sur leur goût d’entreprendre lesquels pour la moitié disent rêver d’entrepreneuriat avec 47% d’hommes et 53% de femmes interrogés. Et si 73% des répondants sont diplômés Bac et plus, une proportion significative de personnes sans diplôme partage également cette aspiration : preuve que l’entrepreneuriat attire tous les profils, sans distinction sociale ou académique.
Si les Français ont plus de goût aujourd’hui pour l’entreprise, c’est en partie depuis le covid. Ils sont en effet 51 % à déclarer en septembre 2025 « que leur rapport au travail a changé depuis le Covid ».
• 44% considèrent la liberté comme indispensable dans leur vie professionnelle mais 28% estiment ne pas la trouver dans leur emploi actuel.
• 33% rencontrent des difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle, 63% disent y parvenir et 4% déclarent que leur vie professionnelle prend le dessus.
• 80% des Français pensent qu’un changement de vie professionnelle est possible à tout âge.
Pour beaucoup, l’entrepreneuriat incarne ce que le salariat n’offre pas : une liberté inédite (19%), une opportunité (19%) ou encore un rêve excitant malgré les risques (17%).
47 % des français a déjà envisagé l’entrepreneuriat, de manière plus ou moins concrète et aboutie.
La reconversion professionnelle désormais une réalité tangible
• 14% l’ont déjà vécue,
• 26% y réfléchissent activement,
• 25% pourraient s’y intéresser.
Parmi les motivations principales des 14% de Français déjà reconvertis : donner plus de sens à leur travail (33%), gagner en liberté et flexibilité (32%), améliorer ses revenus (31%) et retrouver un meilleur équilibre de vie (31%). Au total, près de 1 Français sur 2 (47 %) a déjà envisagé l’entrepreneuriat, de manière plus ou moins concrète et aboutie.
Chez les entrepreneurs en activité, les qualités jugées indispensables au succès sont : la confiance en soi et en son projet (43%), la rigueur et la discipline (40%) et l’audace de prendre des risques (36%).
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40% jugent que créer une entreprise est plus difficile aujourd’hui qu’il y a 10 ans
Si 40% jugent que créer une entreprise est plus difficile aujourd’hui qu’il y a 10 ans, 48% des Français ont néanmoins une image positive de l’entrepreneuriat. D’ailleurs 5% sont déjà entrepreneurs, 7% l’ont été, 13% envisagent de se lancer sérieusement et 21% y ont déjà songé.
Malgré tout, des freins majeurs subsistent : 45% pointent le manque de moyens financiers, 40% l’incertitude des revenus, 38% évoquent la peur de l’échec et 35% la complexité administrative.
Ce que les Français attendent pour franchir le pas
Pour faciliter l’accès à l’entrepreneuriat, les Français aspirent à moins de lourdeurs administratives (51%), plus d’aides de l’État (39%) et à des financements garantis ou un accompagnement personnalisé (36%).
Par ailleurs, ils associent spontanément l’expression « communauté d’entrepreneurs » à l’entraide, au soutien et au partage d’expérience (43%), au dynamisme et à l’énergie collective (30%) ainsi qu’au sentiment d’appartenance (23%).
Conserver son emploi et se lancer en même temps
Du côté de ceux qui veulent se lancer , une approche prudente domine : 62% souhaitent conserver leur emploi au démarrage contre 38% prêts à franchir le pas immédiatement. Le statut de micro-entreprise (51%) est le plus envisagé devant l’entreprise individuelle (11%) et l’EURL (8%). À noter : 23% n’ont pas encore pris connaissance des différents statuts juridiques, signe d’un besoin d’accompagnement accru.
Au final le sondage a interrogé ceux qui se sont lancés pour faire le bilan de leur plongeon : 26% estiment que l’entrepreneuriat a été la meilleure décision professionnelle de leur vie et 48% jugent que, malgré les difficultés rencontrées, ce fut une bonne décision.
*Sondage réalisé par Selvitys les 25 et 26 août 2025 selon un échantillon national représentatif de 2 000 Français constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Méthodologie CAWI (questionnaire en ligne), enquête de type barométrique
Les profils d’entrepreneurs et intentionnistes : motivations, secteurs et leviers de réussite
Les secteurs jugés les plus attractifs sont le commerce et e-commerce (27%), l’artisanat et les métiers manuels (17%), les services aux particuliers (17%) et pour 10 % l’immobilier. Dans ce dernier cas, près d’un Français sur deux (50%) estime qu’il est possible de devenir entrepreneur dans l’immobilier sans diplôme ni capital de départ et 48% se déclarent prêts à envisager une reconversion dans ce secteur si une structure (comme iad) leur offrait un accompagnement complet. Les motivations principales sont claires : liberté et autonomie (53%), être son propre patron (39%), maîtriser son organisation et son équilibre de vie (37%).
Portrait d’IAD
« Nous assistons à une véritable bascule sociétale : les Français ne rêvent plus seulement de stabilité, ils rêvent de liberté d’entreprendre et de réalisation personnelle. iad veut être la réponse concrète à cette aspiration en les accompagnant dans leur projet de vie » souligne Olivier Descamps, Directeur Général d’iad France le commanditaire de ce sondage. L’IAD créé́ en 2008, explique s’appuyer sur 4 piliers : l’immobilier, l’entrepreneuriat, la communauté et l’international. Avec un chiffre d'affaires annuel de 520 millions d'euros pour l'exercice 2024/2025 et 18 290 conseillers, le groupe propose « un modèle sans frontière et aligné avec le monde de demain : une communauté d’entrepreneurs unique et connectée à l’international, qui laisse aux conseillers leur liberté entrepreneuriale tout en garantissant aux clients un accompagnement sur mesure, transparent et une véritable expertise du territoire local » « Chez iad, nous croyons que l’entrepreneuriat ne doit pas être un saut dans le vide. C’est pourquoi nous proposons un modèle unique qui combine liberté, formation, accompagnement, outils de pointe et puissance du collectif » insiste Olivier Descamps